Eliot Boncoeur et Emma Collin discutent de leur matinée collégiale. Espérons qu’ils sauront vous inspirer…

Eliot : Emma, il y a eu une matinée collégiale dans mon école dernièrement et j’ai adoré! On m’avait demandé de cibler mes intérêts et devant toutes les possibilités de rencontrer différents intervenants des cégeps de Québec, des régions et des centres FP, j’ai choisi d’aller prendre de l’information sur les programmes qu’offrait la Gaspésie. Tu me connais, j’adore la nature et… tu savais qu’il y a des programmes offerts là-bas qui ne s’offrent pas chez nous? L’aquaculture, la transformation des produits aquatiques, ça me parle. Tu sais, toi qui t'intéresses au programme de Techniques de travail social que le contingentement est beaucoup moins élevé là-bas? C’est une bonne raison pour explorer les cégeps éloignés.

Emma : Oui je sais, ma conseillère d’orientation m’en a parlé.

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Isabelle Côté est conseillère d’orientation à l’École secondaire Pointe-Lévy depuis 2015 et collabore avec trois collègues du même titre. Lorsqu’on lui demande de nous parler des étapes visant la réalisation de sa matinée collégiale, Isabelle trouve important de nous placer en contexte et de nous présenter toutes les interventions faites en amont à partir de la 1re secondaire.

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Julie est conseillère d’orientation depuis 2008. D’abord engagée au Centre Odilon-Gauthier pour un remplacement, elle a fait un saut au Service d'accueil, de référence, de conseil et d'accompagnement (SARCA) des Premières-Seigneuries en 2012 pour revenir occuper son poste actuel au Centre Odilon-Gauthier en 2019. « J’ai un sentiment d’appartenance pour ce centre où j’ai commencé ma carrière et tout appris. L’éducation des adultes me tient à cœur et j’adore cette clientèle qui a tellement à offrir. On y côtoie des profils d’élèves très variés. Que ce soit l’élève qui a eu de la difficulté au secondaire, celui qui lui manque une ou deux matières pour être admis dans le programme de son choix ou l’élève pour qui l’enseignement individualisé est venu répondre à un besoin, ils ont tous un potentiel incroyable… »

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Selon Brigitte Fournier, le succès de sa matinée collégiale réside dans l’accueil chaleureux et l’implication de l’équipe-école. « Nous trouvons important de bien accueillir nos invités. En période de tournée, où la plupart des représentants des cégeps sont sur la route, un moment de repos est souvent grandement apprécié.

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Isabelle est conseillère d’orientation à l’École secondaire du Plateau depuis 17 ans et Mélanie Buteau est conseillère d’orientation au Centre éducatif Saint-Aubin depuis 21 ans. Contrairement à plusieurs de leurs collègues, elles ont la chance de compter l’une sur l’autre pour l’organisation de leur matinée collégiale respective. En effet, toutes les communications en lien avec la planification de la journée s’effectuent en équipe. Ainsi, tous les courriels concernant les intervenants des différents établissements sont envoyés en collaboration.

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Déjà en octobre, à sa première tournée de classe, Laurence trouve important de parler à ses élèves de la matinée collégiale qui se tiendra au mois de novembre. C’est donc tôt dans l’année que les élèves entendent parler du fonctionnement de cette journée et des décisions qu’ils auront à prendre. Deux semaines après, un Google Forms leur est acheminé où ils doivent sélectionner trois établissements qu’ils aimeraient connaitre. Tout est possible! On leur propose les cégeps membres du SRACQ, les collèges privés, les centres de formation professionnelle et d’autres organisations comme les Forces armées canadiennes.

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Annie Morin travaille comme conseillère d’orientation au Juvénat Notre-Dame du Saint-Laurent depuis 2019. Chaque début d’année scolaire, elle fait le tour des classes de 4e et de 5e secondaire pour présenter les activités à venir en orientation. C’est lors de cette tournée qu’elle présente la matinée collégiale. « D’abord, je leur présente la forme que prendra l’activité, c’est-à-dire qu’elle débute par une conférence SRACQ suivie d’une période de kiosques où ils pourront s’informer auprès des responsables des cégeps. En classe, je présente aussi la liste des cégeps ayant participé l’année précédente pour les inviter à me faire quelques suggestions pour la prochaine matinée.

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Isabelle Minville peaufine depuis 2003 sa matinée collégiale et pour elle, plusieurs éléments contribuent à son succès. Chaque année, sa planification débute en avril par un sondage d’intérêts auprès des élèves de 4e secondaire de son école. En plus de leur présenter l’échéancier à venir des interventions en orientation, elle s’assure de répondre à leurs besoins, tout en remplissant sa mission en information scolaire en ajoutant à cette journée un peu d’inexploré. « Les élèves vont souvent nommer des métiers et des carrières connues… c’est bien, mais dans un processus d’orientation, il est aussi important de les amener ailleurs, de leur faire découvrir autre chose. »

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